Cette année, l’Acte I du printemps est très progressif. En ville, les pelouses sont parsemées de myriades de fleurs, mais en zone rurale, les paysages sont encore hivernaux, comme le montre cette photo du chemin que j’emprunte parfois pour me rendre dans ma forêt préférée.

Elle date du 17 mars, mais rien ne permet de le deviner. Elle aurait tout aussi bien pu être prise il y a deux mois.

C’est également valable pour la photo suivante, prise un peu plus tard, le même jour, cette fois-ci dans la forêt.

Le houx est toujours garni de ses baies rouges, et la couleur des feuilles de ronces indique qu’il y a eu de fortes gelées cet hiver, mais de courte durée, sinon ces feuilles seraient beiges.

Mais il y a tout de même des fleurs, que vous pouvez voir sur mon herbier numérique récemment mis à jour. Les photographies qui y figurent ne sont pas terribles, car si mon smartphone s’en sort bien pour les paysages, il ne donne pas de résultat satisfaisant pour la proxi-photographie.

Le tapis de pervenches en fleurs de la photo suivante, prise à 5 minutes de marche de ma maison, montre pourtant clairement que le printemps est bien là.

Tous comme ces fleurs de tussilage un peu malmenées par les intempéries.

Ou encore ces prunus qui poussent de manière spontanée dans les lieux où l’homme les laisse prospérer, souvent des terrains livrés à eux mêmes, des haies, ou encore des sites de lagunage tel que celui où a été réalisée la photo suivante.

Et puis il y a les saules marlsault qui sont en début de floraison. La dernière photographie de cette série montre de jeunes spécimens mâles, dont les chatons dorés se distinguent de ceux des plants femelles, qui sont de couleur verte.

3 thoughts on “L’arrivée du printemps

  1. Marie-Thérèse Garret dit :

    Oui, cette année la végétation est peut-être un peu en retard, mais c’est peut-être bien si les gelées fortes sont terminées !

    1. Oui, c’est de bon augure, mais les fluctuations importantes de températures sont un peu inquiétantes.

  2. Cornus dit :

    Des pieds de Saule marsault ou de Saule cendré (à la fois ici et sur l’herbier photographique) ? Bon, je ne sais pas, c’est impossible, c’est juste que je vois des individus d’assez petite taille et plutôt dans des dépressions a priori plus humides…
    Sinon, cela fait plaisir à voir…

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