L’infection virale qui m’a bloqué à la maison pendant le week end Pascal n’était autre que la COVID. C’est d’ailleurs la première fois que je l’attrape. Ce n’est que le jeudi suivant que j’ai retrouvé suffisamment d’énergie pour braver le vent froid et aller retrouver mes chers sous-bois.
En chemin, je me suis arrêté pour admirer les cardamines des prés qui sont à l’apogée de leur floraison. En bordure de forêt, elles côtoient les dernières anémones Sylvie et les coucous jaune pâle déjà marqués par le passage du temps.
Ce pré bordé d’arbres et couvert de fleurs de pissenlits illustre parfaitement l’avancée de la saison. Les vaches ne sont pas encore arrivées. Les merisiers sont en fleurs.
Cette ferme abandonnée n’en est pas à son premier printemps. Combien des familles se sont-elles succédées depuis l’époque où il y avait ici une villa romaine ? Combien d’enfants ont joué dans la cour et construit des cabanes dans les bois alentours ?
Un peu plus bas, un cheval s’est arrêté de brouter pour m’observer, rare humain à s’être attardé en ces lieux aujourd’hui.
Mais ma destination est la forêt de plaine, dont voici une sommière bordée de hêtres et de charmes. Ici se déroule le miracle de la vie qui se reproduit chaque année. La renaissance.
Je bifurque et m’engage dans une ligne (un chemin perpendiculaire à la sommière). Une immersion dans la végétation et les chants des oiseaux.
Pour arriver au bord d’une coupe tapissée de cardamines. L’Acte II du printemps bat son plein. Chaque recoin de la campagne inspire la joie et l’émerveillement.
La balade n’est pas finie. Je vous présenterai la suite dans le prochain billet.
6 thoughts on “Timide sortie”
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La plus belle période de l’année en ce moment (quand la pluie s’éloigne……) J’adore le printemps !
La COVID-19, malgré mes précautions, je l’avais attrapée en juin l’an dernier, rapportée de l’école par l’intermédiaire de mon épouse. Plusieurs jours de fatigue plus qu’autre chose. Plusieurs collègues de travail l’ont eu récemment, sans plus de gravité que 48 heures des fatigue. Le suivi de la maladie et les statistiques ne sont plus fiables et claires me semble-t-il.
Je suis un grand fan des mélanges colorés à base d’Anémone des bois, de Primevère élevée et de Cardamine des prés et de tout le reste. Il me tarde d’aller voir ça pour de vrai dans mes terres éduennes.
Ici c’est la fin de floraison des anémones et des coucous, et aussi des merisiers et des épines noires. Les bouton d’aubépines s’ouvriront dans quelques jours, en même temps que les fleurs de lilas dans les jardins. Le temps défile à une vitesse vertigineuse.
On ne peut que s’émerveiller : vos photos rendent bien la beauté du printemps ! J’adore les coucous … Bon courage pour la convalescence !
Il manque le son, les chants des oiseaux, pour restituer complètement l’ambiance printanière.
je rentre de vacances et idem j’ai ramené dans mes valises le Covid……
Prenez soin de vous et faites nous toujours rêver avec vos belles photos.