Je commence ce deuxième billet de l’année 2024 par un hors sujet sur la disparition des blogs, progressivement remplacés par des publications plus éphémères sur les réseaux sociaux. Les blogueurs et blogueuses sont passé en un peu plus de 20 ans du statut de pionniers et pionnières à celui de dinosaures du WEB. L’évolution de la place du numérique dans la vie quotidienne est vertigineuse depuis l’arrivée des premiers micro-ordinateurs dans les foyers au début des années 1980 : bureautique pour toutes et tous, e-mail, accès libre à la plupart des connaissances de l’humanité, possibilité d’être son propre éditeur, d’être lu dans le monde entier, d’avoir sa propre chaîne de télévision, explosion des réseaux sociaux et, depuis peu, accès libre à des IA génératives dont les performances pulvérisent les prédictions de beaucoup d’auteurs et autrices de science-fiction, et tout cela 100 ans après la première émission de radiodiffusion grand public et 180 ans après la première transmission électrique d’un message en code Morse, entre Baltimore et Washington !

(L’image ci-dessous a été produite par l’IA Midjourney)

Je détaille dans cet article les étapes qui ont été les plus marquantes pour moi dans cette aventure.

Vous pouvez découvrir certaines autres de mes publications sur ce site personnel dédié aux sujets liés de près ou de loin à mes activités d’enseignement. Mes billets plus anciens sont consultables ici. Attention, vous pourriez être choquées ou choqués car mes idées en matière d’enseignement et de pédagogie sont pour le moins iconoclastes. Les pratiques d’enseignement qui en résultent sont toutefois généralement très appréciées par mes étudiantes et étudiants et s’avèrent souvent efficaces.

La rédaction de chaque billet a demandé plusieurs heures, parfois plusieurs jours, et résulte d’années de réflexion. Nous sommes dans un rythme différent de celui des réseaux sociaux tels que Facebook ou X (c’est le nouveau nom de l’ancien Twitter). Ce mode de communication ne survivra que si des personnes continuent d’en lire les contenus. Si vous aimez certains blogs et souhaitez qu’ils survivent, faites-les connaître à d’autres personnes :-).

7 thoughts on “La disparition des blogs

  1. Dr. CaSo dit :

    J’aimais bien être un « dinosaure » 🙂 J’aurais aimé être l’une des dernières à encore bloguer, mais la technologie a vraiment gâché mon plaisir, et puis ces gens qui me suivaient sans rien donner en retour, et puis sincèrement, je n’ai plus rien à dire d’intéressant. Je ne vais pas sur les réseaux sociaux, je ne suis ni sur X ni sur Instragram, et je ne suis sur Facebook que pour le côté professionnel, je n’y écris jamais rien. Passer deux ou trois heures sur un post ne m’a jamais dérangé, et j’adorais les échanges avec d’autres blogueurs. Ca me manque déjà beaucoup 🙂 Mais je continuerai à passer par ici bien sûr!

    1. Oui j’espère bien, et je te demanderai occasionnellement des nouvelles par email.

  2. Anonyme dit :

    J’ai un grand nombre de bougies (que je ne mets plus sur le gâteau, bien sûr !) ce qui me fait regretter la disparition de certains jolis blogs et avoir peur de l’IA …

  3. Anonyme dit :

    La lente disparition des irréductibles comme Dr. CaSo nous rappelle à quel point cette communauté virtuelle est à la fois tissée serrée et fragile. Mon blogue étant moribond depuis plusieurs années (mais pas mort), je comprends à la fois les distractions qui nous mènent ailleurs et la déception du lecteur qui perd ces liens.

    1. Pour moi, les blogs sont des petites fenêtres sur la géographie et la sociologie de régions lointaines dont je regarde des facettes par les yeux de personnes qui y vivent et c’est extrêmement intéressant et émouvant. Mais ces blogs seront aussi un outil de travail pour tes successeurs, ou le sont peut-être même déjà pour les historiens actuels, au rythme où la société change. Une grande plateforme de « Blogging » appelée Sky Blog, née en France dans les année 2000 et fermée récemment, a eu un tel succès et représenté un tel phénomène de société que son contenu a été archivé à fin d’étude, recherche, et conservation du patrimoine culturel, par la Bibliothèque Nationale de France (BnF).

  4. Cornus dit :

    Je ne suis pas sur les réseaux sociaux, je n’aime pas ça, en particulier l’immédiateté, la réactivité excessive, sans parler de l’inculture qui me sidère. Il s’agit d’une forme de dictature de la superficialité. A titre professionnel, je laisse ma chargée de communication et d’autres personnes gérer l’ensemble. On pourra me rétorquer que les blogs sont désormais une forme de tour d’ivoire. Peut-être, mais on ne va pas en plus s’embêter pendant ses loisirs.
    Sinon, j’ai bien aimé l’article sur les 40 ans d’informatique car je m’y retrouve en partie même si je ne suis pas doué dans le sujet de l’informatique et autres activités connexes, d’autant que je ne m’y suis pas investi. Je suis en fait intéressé par les mentions à des logiciels qui seraient plus adaptés à ceux que l’on utilise en bureautique habituelle (Word, Excel, Powerpoint, Outlook, Teams…), même s’il y a plusieurs bémols. En effet, dans une équipe interne large et toujours en partie hétérogène, pas facile de gérer les changements d’habitudes, à commencer par moi, mais plus encore certains collègues peu enclins. Ensuite, il faut pouvoir gérer les relations avec d’autres partenaires assez hétéroclites et auxquels on doit se plier, même pour de mauvaises raisons. Bref, ce n’est pas facile et parfois les changements ne peuvent se faire qu’à fort petites doses.
    Merci en tout cas pour ces réflexions.

    1. En matière de réseaux sociaux, je traîne surtout sur Tweeter, récemment renommé X, parce que je trouve des liens sur des ressources intéressantes dans le domaines des mathématiques, de l’informatique et des sciences de l’éducation. Sur ce genre de réseau, on rencontre toute sortes de gens de tous milieux, mais on peut sélectionner les personnes dont on veut voir les publications.
      En matière de logiciels professionnels, je constate une situation absolument catastrophique induite par le fait que les prestataires sont choisis par appel d’offre sur la base des spécifications fonctionnelles. Les personnes utilisatrices se retrouve ensuite avec des applications beaucoup plus compliquées à utiliser que ce qu’elles avaient avant, ce qui induit un surcoût exorbitant.

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