Cette fois ci, c’est une infection virale qui m’empêche de profiter d’une pause professionnelle longtemps attendue en m’obligeant à rester à la maison, perclus de courbatures. Les photos de ce billet datent de la semaine dernière.
La forêt se transforme. Ce n’est plus un éveil, mais une symphonie de feuilles, presque toutes de ce vert clair uniforme qui n’existe qu’au printemps.
Il y a aussi ces allées couvertes de coucous des bois et d’anémones Sylvie à l’apogée de leur floraison.
Coté prairie, l’herbe est encore rase. On aperçoit au loin, dans une haie, un buisson d’épines noires. Il s’agit – j’ai appris le mot très récemment sur les réseaux sociaux – d’une plante protéranthe, c’est à dire qui fleurit avant de développer son feuillage.
Un canal, des champs, des prés, des haies, une rivière…
Une diversité menacée par le changement climatique qui réduit les crues et crée une tentation d’étendre les cultures.
Mélange harmonieux de végétation spontanée et d’habitat humain à caractère rural. Une touche de modernité avec les jouets en plastique à l’arrière d’une maison neuve.
Cette maison a hébergé des éclusiers pendant un siècle. Son statut est aujourd’hui purement résidentiel. L’écluse est automatisée.
2 thoughts on “Privé de sortie”
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Ah zut, j’espère que tu iras vite mieux. La nature ici devrait approcher de « cet état » dans deux ou trois semaines et je me réjouis!
Oui, nous avons eu quelques belles journées malgré les petites gelées matinales, la nature est belle.